16 juillet 2008
Première élévation
Dans l’azur Deleuzien où s’aiment les fumées,
Dans le fluide apaisé des savoirs enchanteurs,
J’extirpe la souffrance enfouie dans ma rancœur
Et lave lentement mes viandes exhumées.
Dans cette marée bleue, alors accoutumée,
Mon âme nettoyée aussi de sa pudeur,
Se pavanant gaiement dans les chaudes splendeurs
S’éloigne doucement des terres embrumées.
Et quand mon cœur enfin a pu tant s’enivrer
Que plus aucun fardeau ne peut plus l’attirer,
Comme la gravité attire la lumière,
Dans le feu de la joie, il file dans les cieux
Et la terre éclairée d’un mouvement précieux
Apprend comme l’Ethique élève la matière !
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