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L'écho du Parnasse
26 juillet 2008

Pensées des plaies

La loi est la plus belle robe dont la faiblesse puisse se parer pour échapper aux regards : l’habit du devoir protège du vent glacé de l’impuissance. Ainsi, "ce qui ne peut pas être fait" est caché par  "ce qui ne doit pas être fait". C’est ce qui fait qu'un peuple a besoin d'un gouvernement, et quel peuple !

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Ne pas vouloir mépriser ce qui dégénère, c’est mépriser la vie. Et lorsqu'on méprise ce qui dégénère on estime ce qui génère. Or toute nouveauté est immorale par essence. Donc estimer ce qui génère est immoral tout comme le fait de mépriser ce qui dégénère. Il ressort de cela que la morale méprise la vie !

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Il y a dans le mépris une ironie cachée qui le rend plus riche que la compassion. Car si la compassion soigne l’âme, elle ne la guérit pas, au contraire, elle abandonne celui qui la reçoit à son sort. En revanche, il y a dans l’ironie dont recèle le mépris une éthique esthétique, une possibilité  pour celui qui la reçoit de percevoir par là un exemple, une manière d’être comme une guérison. Car où il y a mépris (et je ne parle pas du dédain, qui lui est enfanté par l’envie), il y a estime de soi et donc jouissance de soi…Mais celui qui souffre d’être méprisé au point de ne pouvoir trouver ce qu’il a de méprisable pour l’autre en lui, celui-là a encore trop de vanité, il n’a pas encore assez souffert…

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Il est un hédonisme qui freine le processus d'esthétisation de la vie

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Juste avant de n’être plus rien, je me demanderai justement ce que j’ai été. La force que je sens en moi lorsque je produit un acte, et seulement celle-là, est celle, qu’un jour futur je regarderai avec la plus profonde tendresse. L’autre, ma puissance inactivée sera ma douleur, mes regrets, l’enfant débile et rachitique de mon bovarisme.

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C’est à force de prendre des décisions et d’agir selon son cœur que l’authenticité de l'être jaillit dans la réalité. Le "connais-toi toi-même" passe par une écoute du coeur avant d'être une connaissance de la raison consciente.

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