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L'écho du Parnasse
7 août 2008

Soixante six pour cent d'eau !

Je te vois ruisseler lentement sur la vitre

Où se joue l’imprévu du chemin surprenant

Que tu prends pour te joindre à tes sœurs en glissant,

Ajoutant à leur cours ton histoire, un chapitre.

Aller va, coule et courre habiter tous les litres,

Vos furieuses fusions font des flots foisonnant ;

A présent fécondez les arides versants,

Et donnez à l’amour l’odeur des gyromitres.

Et voilà tu te rues en rires torrentiels,

Ta grande cataracte éclate sous le ciel

Et retombe alanguie, en un étang sans flots...

Et les vents vespéraux évaporant l’Amour,

Emportent les nuées chargées de ton retour,

Désir, toi l’immanent, qui coule comme l'eau !

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